6. LA CHASSE D’INSECTES DANS LES ARBRES ET LA CHASSE D’INSECTES AQUATIQUES

La végétation est l’espace de vie des insectes, par exemple les essences créent des biotopes variés. On trouve un autre microclimat et conditions dans le feuillage et autre encore l’environnement d’un tronc ou écorce, au premier regard sans vie. Cette fois nous allons voir la chasse dans les branches d’arbre, sur la surface du tronc et dans l’écorce ridée des essences. Dans la deuxième partie de cet article nous allons vous montrer que les insectes sont un groupe très diversifié d’animaux et que on ne les trouve pas seulement sur la terre sèche et nous allons vous expliquer comment les chasser dans le milieu aquatique.

En regardant les grandes arbres dans un foret on peut souvent constater avec regret que on capable d’atteindre seulement une fraction de leur volume – on est alors restreint d’observer uniquement les branches inférieures ou les pieds de tronc. On n’a pas tout à fait raison.

1. LES PIÈGES À SUSPENDRE

Il existe des outils qui nous permettent d’atteindre les cimes sans y monter forcement. Ces outils sont appelés les pièges à suspendre . Les pièges peuvent avoir différentes formes mais le plus souvent ils rassemblent à un entonnoir débouchant dans un bocal de collecte, et l’ensemble est couvert par un toit.

Dans le bocal de collecte il y a le produit qui fonctionne comme l’appât et le médium de fixation; c’est donc une copie de piège à guêpes (Hyménoptère : Vespidé dans les vergers). Le dispositif est monté dans les cimes à l’aide d’un mécanisme de poulie suspendu sur l’une des branches. Les pièges à suspendre peuvent avoir la forme d’un piège à impacte que nous avons décrit précédemment. Les pièges à suspendre s’utilisent notamment pour la chasse des hyménoptères (Hymenoptera).

Dans le milieu d’écorce plissée on retrouve des espèces spécifiques que on ne retrouve nul part ailleurs. Pour tous les invertébrés on peut citer les psocoptères (Psocoptera), les fourmis (Hyménoptère : Formicidae), les staphylidés (Coleoptera : Staphylinidae), le clairon formicaire (Thanasimus formicarius) ou les raphidioptères (Raphidioptera) et pour les autres les groupes les pseudoscorpions (Arachnida : Pseudoscorpionida).

2. FILET TROUBLEAU

Pour la collecte d’insecte vivant dans ce milieu on utilise le filet troubleau  ou le piège. Le filet est la manière active de chasse. Il se pose sur le troc d’arbre et à l’aide d’une brosse ou d’une balayette on balaye les insectes. Le côté à poser a le profil en « U » ou est pliable pour qu’il n’y est pas un espace entre le filet et le l’écorce.

Le piège représente la manière passive de chasse, il peut être fabriqué en toile à sac, plié en plusieurs fois, enroulé autour du tronc d’arbre et attaché avec le fil ou une cordelette. Il fonctionne sur le principe de création (attirant pour les insectes) d’un abri sombre. Avec le piège on peut capturer même les espèces qui n’y va pas régulièrement mais qui vont profiter de l’abri, par exemple pour hiberner.

Piège à suspendre	Filet troubleau

3. LA CHASSE D’INSECTES AQUATIQUES

Les insectes encore plus spécifiques et uniques vivent dans le milieu aquatique. Une telle différence avec le milieu sec nécessite l’adaptation de ces animaux à ces conditions. Les insectes devaient solutionner la question de respiration sous l’eau, parce que ils ne sont pas capables de respirer l’oxygène dissout dans l’eau (hormis les larves de certaines espèces).

Les différentes espèces d’insectes aquatiques ont différents mécanismes pour utiliser l’oxygène sous l’eau. La chasse d’insectes aquatiques n’est pas si différente de la chasse d’insectes terrestres. On utilise le filet pour la chasse d’insectes aquatique qui rappelle le filet entomologique.

La manche est le plus souvent fabriquée en bois ou en stratifié, le filet en fibre de verre. La chasse avec ce filet est, à cause d’une plus grande densité d’eau et du sédiment, plus difficile, les mouvements ne sont pas aussi rapides et habiles. Le même principe de « fauchage » avec le filet est utilisé pour les insectes sous l’eau et également pour les insectes sur la surface d’eau.

Les insectes capturés sont les imagos et les larves des dytiques (Coleoptera : Dytiscidae), des notonectes (Hemiptera : Notonectidae), des gerris (Hemiptera : Gerridae), des hydrometras (Hemiptera : Hydrometridae) et les larves des libellules (Odonata), des éphémères (Ephemeroptera) et des moustiques (Diptera : Culicidae).

Auteur : David Mazáč